Leurs guerres, notre sang ! Manifestation féministe du 25 novembre à Strasbourg

Autodéfense féministe !
Mardi 25 novembre à 18H – Place Dauphine

Du Soudan à la Syrie, de la Palestine à la Kanaky, en passant par la République Démocratique du Congo, le sang coule. Que ce soit sous les bombes, les blocus, les occupations, ce sont toujours les enfants, les personnes minorisées de genres, les personnes racisées, celles en situation de handicap, les plus précaires, qui payent le prix fort de ces guerres impérialistes, colonialistes et patriarcales. Qu’il s’agisse de viols, de déplacements forcés, de famines ou encore de répressions, ces violences ne sont pas des dommages collatéraux de ces guerres mais bien des armes de dominations. Partout, la résistance s’établit. Aujourd’hui encore, nous sommes dans la rue pour y prendre part.

Les violences patriarcales s’exercent aussi à travers les politiques économiques. Le budget d’austérité 2026 prévoit des coupes massives dans les services publics, 7 milliards de moins à la santé, alors que les hôpitaux sont exsangues, que le manque de maternités et de centres d’IVG est criant. Notre sécurité sociale est attaquée dans son ensemble ; les arrêts de travail sont visés alors que les conditions de travail des agent es d’entretien, des AESH, des ATSEM, des aides à domicile, des personnels des EHPAD ne s’améliorent pas. Or les femmes* précarisées sont les plus touchées par les violences sexistes et sexuelles. Les restrictions budgétaires des collectivités locales seront un désastre pour l’accompagnement des victimes de violences qui ne connaissent pas de répit.

Alors que le budget pour l’armée explose, celui pour la santé ou les associations est anéanti et laisse nombre de victimes démunies. Menaces de suppressions des subventions pour Solidarité Femmes 67/68, report de subvention pour Le Planning familial, absence de financement pour Ouvrons les guillemets : à Strasbourg, trop de victimes d’agressions sont laissé es seul es face à leurs agresseureuses, sans écoute ni refuge. Nous exigeons le retour des financements pour les associations. Nous exigeons des moyens pour des structures féministes et LGBTQIA+, pour l’éducation, la justice et la prévention. Organisons-nous pour protéger nos vies et celles de nos adelphes, y compris pour les personnes sans-papiers et/ou celles sans domiciles fixes.

Le 25 novembre est la journée Internationale contre les violences patriarcales. Continuons à nous organiser pour résister collectivement. Descendons massivement dans la rue pour faire reculer la misogynie qui permet chaque jour au capitalisme de se renouveler et les oppressions systémiques de perdurer. Ne nous laissons pas taire, ne laissons plus faire !