Communiqué de Solidaires Etudiant-e-s Strasbourg en hommage à Clément Méric
Le 5 juin 2013, notre camarade Clément Méric, militant à Solidaires Étudiant-e-s, à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue et à Act Up a été assassiné par des militants néo nazis en plein Paris.
Il a été tué à cause de son engagement pour notre émancipation à tou-te-s.
Il a été tué car l’extrême droite est prête à tout pour empêcher notre libération du capitalisme et du racisme.
Il a été tué parce qu’ils ont peur, notre victoire viendra et ils perdront leur domination sur notre société.

Ce n’est pas le premier et depuis de nombreux autres sont morts, assassinés directement par les militant-e-s de l’extrême droite. Nombreux sont les militant-e-s syndicalistes, anticapitalistes, anticoloniaux, antiracistes, antipatriarcaux… qui sont assassiné-e-s par l’extrême droite qui souhaite maintenir le système en place.
Que ce soit en France ou dans le reste du monde ce danger s’intensifie qu’il vienne des directement des gouvernements ou des nazillons avec lesquels ils sont complices.
Ces derniers mois, cette violence d’extrême droite s’est déchainée, le gouvernement laissant faire, voire l’encourageant. Aboubakar Cissé et Hichem Miraoui, pour ne citer qu’eux, ont été tués par l’extrême droite.
L’islamophobie, au cœur de l’idéologie de l’extrême droite aujourd’hui, tue. Elle tue avec l’aval du gouvernement qui laisse Retailleau encourager ces horreurs.
Encore plus nombreux sont tous ceux qui meurent des politiques qu’ils mettent en place :
- Les milliers de morts tous les ans dans la Méditerranée sont aussi assassiné-e-s par ces politiques.
- Les centaines de personnes qui meurent de faim dans notre pays comme de part le monde sont assassiné-e-s par ces politiques.
- Des dizaines de milliers sont tués à Gaza et continuent de mourir à cause de ces politiques.
Soyons clair : l’extrême-droite n’est pas la seule à alimenter ce système mortifère, tous les autres partis bourgeois sont complices. Mais elle est aujourd’hui le danger principal, car elle cherche à écraser la moindre lueur d’espoir, que ce soit en tuant nos camarades ou en essayant de faire croire qu’ils sont la seule alternative, alors qu’ils sont la continuité. Ce combat, c’était celui de Clément, il est tombé pour ses convictions, il est tombé pour notre libération et nous portons sa mémoire.
Mais le plus bel hommage qu’on puisse lui faire ce n’est pas une minute de silence.
Ce n’est pas se morfondre sur une situation où toute la bourgeoisie rejoint peu à peu l’extrême-droite qu’elle voit comme son seul sauveur. Et ce n’est surtout pas de laisser s’agrandir chaque année, la liste des morts que nous commémorons.
Le plus bel hommage qu’on puisse lui faire, c’est de reprendre le flambeau qu’il portait.
Le plus bel hommage qu’on puisse lui faire, c’est de continuer la lutte qu’il a mené.
Le plus bel hommage qu’on puisse lui faire, c’est de gagner !
DES NUITS
D’ORAGE,
UNE VIE
DE LUTTE,
PLUTOT QU’UNE
MINUTE DE SILENCE !