Pas de RN dans nos luttes : être syndicaliste c’est être antifasciste !

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Ce samedi 5 juillet l’intersyndicale (CGT-CGC-FO) de l’usine BDR Thermea appelait à manifester dans le cadre d’une « marche blanche » pour sauver les 320 emplois supprimés au sein de l’usine de pompes à chaleur. L’union Solidaires Alsace a participé à cette manifestation afin d’exprimer sa solidarité avec les salarié•es et les organisations syndicales. Cette manifestation a réuni près de 3500 personnes : des syndicats, des habitants, des organisations politiques de gauche et des élus locaux.


Depuis plusieurs semaines la venue du député RN de la circonscription était annoncée puis annulée par l’intersyndicale de l’entreprise. Lorsqu’il s’est finalement présenté à la tribune pour effectuer une prise de parole, il a été accueilli par des slogans antifascistes qui ont entraîné une réaction du service d’ordre composé, entre autres, de syndicalistes de FO Métaux qui ont agressé et bousculé d’autres syndicalistes présent·es sur place, ainsi que des militant·es d’organisations politiques, afin de les extraire de la manifestation et protéger ainsi le député d’extrême droite, sous les yeux du secrétaire général de FO, Frédéric Souillot qui n’est pas intervenu.


L’union Solidaires Alsace condamne fermement l’attitude agressive du service d’ordre et cette compromission du syndicat FO Métaux avec avec l’extrême droite. Le RN est l’ennemi des travailleur·ses : ses votes contre les intérêts des salarié•es à l’Assemblée Nationale parlent pour lui, son positionnement de plus en plus libéral sur la question des retraites aussi, tout comme son obstination à acter des reculs écologiques (loi Duplomb, réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim). C’est un parti fondamentalement raciste créé par d’anciens SS et d’anciens collaborateurs, des membres de l’OAS et des néofascistes et qui n’a rien à faire dans nos luttes. Sa « dédiabolisation » et ses résultats électoraux ne le rendent pas davantage respectable comme le montrent les révélations récentes sur Caroline Parmentier.

L’union Solidaires Alsace continuera à faire bloc dans l’unité avec les autres organisations syndicales pour que l’extrême droite ne trouve plus de relais syndicaux et ne s’infiltre pas dans les luttes sociales. Solidaires Alsace exige des explications de la part du syndicat FO.

Être syndicaliste, c’est être antifasciste !