
Accusés d’avoir peint « Stocamine contamine » sur un pont à Dorlisheim, le lundi 2 novembre, 8 militant·e·s écologistes soutenus par Extinction Rebellion Strasbourg ont été arrêtés et sont restés privés de liberté pendant 55 heures, dont 46 h en garde à vue du 2 au 4 novembre 2025.
Le gouvernement continue de mobiliser des moyens colossaux pour tenter d’écraser les mobilisations, ici en utilisant 30 gendarmes et en engageant la justice comme moyen de répression supplémentaire.
La répression policière et judiciaire a toujours été utilisée au bénéfice du pouvoir en place et des classes dominantes, contre les travailleur·s·es, contre les peuples colonisés, les migrant·e·s, les personnes racisé·e·s, les personnes précaires. Ces méthodes sont inacceptables car en ciblant ces militant•es pour un tag sur un pont, elles visent à faire taire les nombreuses voix qui continuent de se battre pour empêcher l’Etat d’enfouir des déchets toxiques à Stocamine.
Les stockages légaux et illégaux menés à Stocamine menacent de polluer la nappe phréatique Rhénane, et de ce fait l’approvisionnement en eau de centaines de milliers de personnes. Plutôt que d’assumer ses responsabilités et de vider cette mine des 42 000 tonnes de déchets toxique stockés, l’État empire la situation en coulant du béton dans les galeries, ce qui ne rendra que plus difficile l’extraction des déchets à l’avenir, sans permettre d’éviter la pollution probable de la nappe.
Solidaires Alsace exige la fermeture de Stocamine et dénonce le recours systématique et croissant de la répression envers les militant•es de notre camp social qui dénoncent les systèmes d’oppressions qui nous étouffent et portent des combats liés à l’intérêt général.
