Non à la répression de la jeunesse qui se mobilise à Mulhouse !

Une lycéenne jetée au sol du haut d’une poubelle, une autre étranglée et jetée au sol, d’autres traîné-es au sol et frappé-es au cou et des provocations orales.
Voilà la journée des plus de 50 lycéen-nes et étudiant-es à Mulhouse, en ce 18 septembre, 2ème journée de mobilisation nationale.
Sous les regards d’une administration complice, la répression s’intensifie.

Pas là pour sécher mais pour lutter
Dès 6h du matin, la jeunesse s’est mobilisée en bloquant le lycée Louis Armand à Mulhouse. La réponse de la direction a été d’appeler les forces de l’ordre, de pousser les lycéen-nes mobilisé-es et de les prendre en photo de force. Une complicité crasse de l’administration qui s’est poursuivie dans tous les lycées que le cortège déterminé de la jeunesse est allé débrayer : lycéen-nes et étudiant-es en BTS que l’on ne laisse pas sortir des salles ou du lycée, dans la cour, qu’on empêche de parler avec les jeunes mobilisé-es dans la cour, portes principales condamnées…
Chaque fois les chef-fes d’établissement se sont allié-es aux forces répressive de Retailleau, au lieu d’assurer la sécurité des lycéen-nes mobilisé-es.


Retailleau a ordonné la répression policière
Un LBD a été armé devant le lycée Roosevelt, un bouclier de CRS brandi devant le lycée Schweitzer à Mulhouse. Voilà comment le gouvernement s’en prend à une jeunesse assise qui chante et revendique le droit à la mobilisation et le droit à l’avenir face aux politiques libérales et racistes du gouvernement, et qui se bat contre le tri social et raciste de Parcoursup, contre les baisses de moyens accordés aux budgets de l’éducation, au ministère de l’écologie, contre le génocide en Palestine…
Partout en France, dans les lycées, les universités, les rues, ordre avait été donné de mater toute mobilisation par le ministre de l’intérieur illégitime Retailleau. Car il s’agit bien de ça : faire taire et mater une jeunesse qui se mobilise, martyriser les corps pour marteler les esprits à se conformer et se formater et faire peur pour empêcher de futur-es mobilisations.
Mais soyez-en sûr-es: la jeunesse ne lâchera rien.
On ne s’attaque pas à une jeunesse qui se bat pour son avenir et pour la justice sociale, et contre l’ordre raciste et colonial !


Ces violences policières contre la jeunesse sont inacceptables et elles montrent les symptômes d’un gouvernement qui se radicalise.

A Mulhouse et dans toute la France, nous dénonçons les violences policières contre les lycéen-nes et étudiant-es mobilisé-es ce 18 septembre, et la complicité des directions des lycées qui ont contribué à rendre possible la répression policière du gouvernement.